Katrina - la manipulation médiatique

Après Katrina : le racisme anti-américain


Bruno José Lebeau

Devant la catastrophe qui frappe les Etats-Unis, on ne peut qu'être blessé par les propos indignes de certains media qui ricanent de l'ampleur du désastre, raillent la difficulté à organiser les secours, se réjouissent presque de voir l'Amérique genoux à terre terrassée par le monstre Katrina

Jamais le sentiment anti-américain n'aura été atteint un tel paroxysme. Tandis que les eaux charrient les cadavres de femmes, d'enfants et d'hommes pris au piège de la bête qui a frappé un territoire grand comme la Grande Bretagne, comme les deux tiers de l'Allemagne, la moitié de la France, on lit, on entend, loin du mouvement de solidarité qui avait suivi le tsunami en Asie, les sarcasmes et les ricanements résonner dans les colonnes des journaux, sur les ondes radio et dans les écrans de télé.

Devant les images de pillards les media sri lankais, dont le pays a pourtant largement profité de l'intervention humanitaire des Etats-Unis après le tsunami, se gargarisent des propos de ce Sajeewa Chinthaka, 36 ans,

"Je suis absolument écoeuré. Après le tsunami, nos populations, même celles qui avaient tout perdu, cherchaient à aider ceux qui souffraient", a déclaré Sajeewa Chinthaka, un Sri-Lankais de 36 ans. déclarant sur toutes les télés et dans les journaux de son pays que "aujourd'hui, avec tout ce qui se passe aux Etats-Unis, on voit bien où se trouve la partie civilisée de la population mondiale." mettant en avant que dans son pays "pas un seul touriste pris dans le tsunami n'a été agressé. "

En Europe évidemment, on se livre à des équations tentant de comparer la situation en Lousiane et celle en Iraq, de nombreux journaux allemands notamment braquant leurs critiques contre le président Bush et comparant les opérations de secours péniblement mises en route dans le Sud américain aux fonds et aux moyens massifs mobilisés pour la guerre d'Irak !

Dans leurs critiques, évidemment, nul reproche aux autorités locales ou régionales, dont l'appartenance au Parti Démocrate, vaut bien un blanc seing de ce côté ci de l'Atlantique. Qu'importe si le gouverneur Démocrate de Louisiane, n'a pas daigné prendre en compte les prévisions alarmistes émises par les services météo quelques jours avant l'arrivée dévastatrice de Katrina sur les côtes de son état, et que ce soit le gouvernement fédéral qui ait précipité au dernier moment une évacuation d'urgence de New Orleans, qui a sans doute épargné beaucoup de vies. Mais cela ne compte pas pour les journaux et les télés d'Europe qui préfèrent saisir une nouvelle occasion d'attaquer Bush...

En France, bien sûr, l'arrogance se mêle aux critiques, "une métropole moderne qui sombre sous les eaux et dans l'anarchie, c'est un spectacle bien cruel pour un champion de la sécurité comme Bush", ricane le quotidien français Libération. "Bien au sec dans son djebel, (le chef du réseau Al Qaïda, Oussama) ben Laden doit être mort de rire." commente un autre éditorialiste de la presse française. La télévision n'est pas en reste, France 2 s'attarde sur la situation dramatique des 37 millions de pauvres aux Etats-Unis, à croire qu'ils étaient tous concentrés autour de New Orleans !

Et bien sûr on évoque le racisme de la société américaine, qui a laissé périr les populations noires les plus pauvres incapables de fuir la ville aux ordres d'évacuation. "Les commentateurs observent que les victimes de l'ouragan sont en nombre écrasant des Afro-Américains trop démunis pour fuir la région alors que l'ouragan approchait. La Nouvelle-Orléans compte la cinquième population noire des Etats-Unis et 67% de ses habitants sont noirs." lance Reuters espérant sans doute qu'on comprennent ce que cette agence veut laisser entendre... et le Guardian Britannique, qui avait de sa dénonciation de la politique irakienne des Etats-Unis son fond de comerce, d'ajouter perfidement que "dans l'un des Etats les plus pauvres du pays, où les Noirs gagnent moitié moins que les Blancs, cela revêt une dimension raciale".

A quand un livre de Thierry Meyssan sur ce nouveau "complot" après celui du 11 septembre, qui nous expliquera comment Bush et le complot juif ont prévu l'ouragan du siècle et organiser le génocide par les eaux des afro-américains ?

L'Asie n'est pas en reste, au Japon et en Corée aussi les sarcasmes sont acerbes. L'agence Reuters, qui a de vieux comptes à régler avec l'Amérique, diffuse en dépêche mondiale les paroles de cette employée de multinationale en Corée du Sud, déclarant - sous couvert d'anonymat bien sûr, de peur des "représailles" de son directeur américain - que "le fait que les Etats-Unis soient ainsi frappés n'est peut-être pas entièrement dû au hasard", et que c'est "peut-être une punition pour ce qu'ils ont fait à l'Irak", ajoutant que "beaucoup de [ses] collègues voient les choses ainsi"...

Enfin les politiciens les plus minables de l'axe des lâches ne sont pas en reste et en profite pour plaider pour un "état fort", suggérant que la catastrophe doit autant au système libéral du "moins d'état" qu'à l'ouragan lui même. Ainsi pour l'obscure ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, la catastrophe du golfe du Mexique souligne la nécessité d'un Etat fort pour venir en aide aux plus pauvres. "On voit par cet exemple qu'on a besoin d'un Etat même au 21e siècle, un Etat qui fonctionne bien, et j'espère pour tous ces gens, ces pauvres gens, que les Américains feront de leur mieux", a-t-il dit aux journalistes lors d'une réunion de l'Union européenne à Newport, au Pays de Galles, sans doute fier de lui.

Si nous étions aussi cyniques que ces gens, nous en viendrons presque à attendre de voir comment les européens feraient pour gérer une telle catastrophe naturelle, quand on se souvient comment une pauvre canicule de 15 jours a fait 15.000 morts en France... mais comme nous ne le sommes pas, nous nous réjouirons simplement de voir comment l'Amérique se relèvera de ça, comment elle fera la nique à tous ceux qui la raillent aujourd'hui comme elle a bluffé tous ceux qui, les mêmes en fait, la méprisaient déjà hier après le terrible drame du 11 septembre. L'Amérique n'a non seulement pas plongé mais a même connu une période de croissance et de prospérité sans précédent depuis des décennies.

Mais un constat s'impose : l'anti-américanisme ne s'est jamais si bien porté, et ce qui se passe aujourd'hui montre bien à quel point de par son ampleur ce sentiment dépasse - et de loin - la simple 'critique de la politique de Bush', et n'a pour comparaison que le ressentiment à peine masqué de tous ces antisémites qui prétextent de la même façon la soi disant "critique de la politique de Sharon" pour exprimer ce qui est en vérité un sentiment d'hostilité beaucoup plus profond.

Car en vérité, tous ces gens qui crachent sur l'Amérique, se moquent bien même du sort des noirs américains de New Orleans, ils ne sont eux aussi qu'un instrument de leur démonstration. Et il faut le dire, quand on en arrive là, non seulement à un tel manque de compassion, mais même parfois à de tels propos d'hostilité contre tout un peuple frappé par un tel drame, ce n'est rien de moins que du racisme pur et simple.

L'Amérique est bien seule et cela augure mal du siècle qui arrive, où il est de si bon ton de mépriser la plus grande démocratie du monde. Triste monde...

Chaos post-katrina : les networks Américains ont-ils menti ?


Washington - Les grands networks de la télé américaine ont-ils menti ? C'est du moins ce que laissent supposer la presse régionale de ce samedi à travers tous les Etats-Unis, décrivant l'arrivée des troupes américaines qui commencent à investir les restes de la Nouvelle Orléans, et qui, loin de trouver la situation de basculement criminel décrite par les télévisions, rencontrent au contraire une population faisant face avec calme et responsabilité au terrible chaos engendré par l'ouragan Katrina

Hier encore, les télés évoquaient des scènes terribles de meurtres et de viols en masse, des régions entières t ombées dans les mains de gangs redoutables sillonnant des villes fantômes et répandant la terreur dans les populations n'ayant pas encore pu être évacuée.

Les soldats, qui s'étaient préparés à "combattre" des hordes d'émeutiers et de pillards, violeurs et criminels de tous poils, trouvent des gens extrêmement dignes, dont les seuls actes de "pillages" furent simplement de se procurer de la nourriture et de l'eau en attendant l'arrivée des secours.

Loin aussi des polémiques et des critiques faciles de l'opposition démocrate qui tente une cynique récupération politique du traumatisme général ressenti par les Américains dans l'ensemble des Etats-Unis, les troupes découvrent l'ampleur des dégâts et les éditorialistes commencent à comprendre qu'il eut été difficile d'agir plus vite tant les infrastructures routières et les voies de circulation ferroviaires comme fluviales ou aériennes ont été entièrement détruites permettant aux seuls hélicoptères de se rendre sur les lieux, et ralentissant considérablement même la première armée du monde avançant péniblement au milieu des ruines et des zones encore inondées.

Après les critiques acerbes lancées contre George W Bush, certains journalistes des grands networks télé et leurs invités sont aujourd'hui mis à l'index par la presse régionale et locale dénonçant les débordements des grandes chaînes nationales accusés de verser dans le sensationnel au détriment de la vérité que dévoile l'arrivée des troupes à la Nouvelle Orléans. La presse locale critique vertement ceux qui sont allés jusqu'à suggérer une attitude "raciste" du président américain, accusé "d'abandonner" les populations de la capitale de la Lousiane parce que noires, tel un show sur NBC censé ne recueillir que des dons et devenu une véritable tribune anti-Bush,

Mais plus tristement, ces allégations de racisme sont aussi venues de l'auto-proclamé leader de la communauté afro-américaine, le révérend noir démocrate Jesse Jackson, qu'on a connu mieux inspiré, plusieurs élus noirs démocrates du Congrès et les leaders des organisations des "droits civiques", que la secrétaire d'état, elle même afro-américaine, Condoleeza RICE a très fermement rejeté en dénonçant les manoeuvres politiques des démocrates tenant d'exploiter la souffrance des victimes de Katrina.

Les pillages n'auraient été en fait que marginaux, les crimes rares et les viols n'auraient été que rumeurs. Et la polémique que les networks, alliés traditionnels des démocrates ne reculant pas eux même à tenter de récupérer le drame de la situation chaotique laissé par le passage dévastateur de Katrina, pourrait bien se retourner contre ses auteurs. Déjà le maire démocrate de New Orleans avait nettement baissé d'un ton ce samedi et "salué" les efforts du président Bush, tandis que des éditorialistes de la presse régionale dans de nombreux états appelaient à "plus de retenue, moins de sensationnalisme et surtout moins de politique"...

Source : Indianapolis Star, Los Angeles Times, San Jose Mercury News, Chicago Tribune, Associated Press

Ces deux articles proviennent du site de l'union republicaine populaire.

Merci Sot




GBY
Saint-Louis

Katrina a monster...


VIDEO

GBY.
Saint-Louis.

Citation :

Katrina, the Facts.
Taking Hypocrisy to a New Level.
"Almost immediately after Hurricane Katrina passed through New Orleans, Democrats began criticizing the Bush Administration for supposedly poor handling of the situation. The so-called Mainstream Media constantly aired scenes of death and destruction while depicting heroic rescue efforts as being "inadequate" or "too little too late." As with the War on Terror, the Left is again attempting to portray President Bush as being both incompetent and uncaring. On the surface it might appear that this is simply another facet of the ongoing Democrat smear campaign against President Bush. There is, however, another reason and the double hypocrisy involved here is sickening when one takes into account the human suffering involved.
Thus far in regards to New Orleans, the Left has accused President Bush of both being too slow to act and then acting improperly. They've even hauled in Jesse Jackson to make the case (on CNN of course) that the Bush Administration intentionally delayed its reaction to the New Orleans disaster because the city has a predominately black population.
The awful truth behind the Left's newest smokescreen is that it was Democrats who caused the majority of the problems with the relief effort, and they're scrambling to hide that fact.
Fully forty-eight hours before Katrina hit the Gulf Coast, President Bush declared the entire region a disaster area in order to speed the process of bringing aid to the area. In a meeting aboard Air Force One, President Bush requested that Louisiana Governor Kathleen Blanco order a mandatory evacuation of New Orleans on August 27th, two days before the hurricane hit. Mrs. Blanco delayed making the order until August 28th, robbing those involved of valuable time to effect a proper evacuation.
During the meeting, President Bush also requested that Gov. Blanco turn over control of the LA National Guard to the federal government. This is a standard action in a disaster of this size and scope. Blanco refused, saying she needed twenty-four hours to consider the decision. All the while, Katrina was churning its way toward the Gulf Coast.
FEMA's guidelines for New Orleans specifically include the mobilization of the city's fleet of school buses to evacuate citizens and visitors without personal transportation. FEMA officials urged Gov. Blanco and New Orleans Mayor Ray Nagin to begin the evacuation early enough to get everyone out before the storm hit the coast. Governor Blanco waited until two days AFTER the storm hit New Orleans to issue the order for use of the buses. By then, almost all of them were under water and useless.
Both Mayor Nagin and Governor Blanco asked residents who were unable to evacuate to go to the Louisiana Superdome, which after the storm became little more than an island surrounded by poisonous water and floating corpses. Numerous reports of violence and even rapes have since been reported inside the Superdome as people became frustrated and angry at their situation.
In an interview with FoxNews, former FEMA Director Joseph Allbaugh stated that when he headed the agency, he refused to allow the Superdome to be used as a shelter during hurricanes. FEMA guidelines clearly state that "supershelters" should be located outside of local floodplains to avoid just the type of situation that occurred in the Superdome. Governor Blanco and Mayor Nagin sent their people to the Superdome with the full knowledge that it was an unsuitable shelter.
Further evidence of hypocrisy can be found in the venemous criticism of FEMA by congressional Democrats, even going as far as demanding the resignation of Director Michael Brown. But FEMA had fourteen truckloads of food and medical supplies already staged for delivery into the city well before the storm hit. These were delivered to the Superdome between August 29th and August 30th under the supervision of the Louisiana National Guard.
After the 9/11 attack, the Department of Homeland Security issued grants for the development of full service mobile hospitals for deployment into regions struck by a natural disaster or terrorist attack. Just such a state-of-the-art mobile hospital, staffed by 100 medical professionals, was left stranded in Mississippi because Louisiana officials would not allow it to enter New Orleans. The Red Cross was also well positioned to provide needed supplies to the city, but the state refused to let them deliver, claiming that the Red Cross was not needed at that time. Huh???
Additionally, the Left is blaming President Bush for the collapse of the New Orleans flood protection systems, allowing the gigantic flood that inundated the city. Moveon.org has even bused a group of unfortunately gullible evacuees to Washington, DC to protest President Bush's alleged improprieties in this matter. According to the Left, the President cut funds that the Army Corp of Engineers needed to strengthen the seawall and the levee system. Once again, a careful examination of the facts reveals the lies behind the accusations.
Records obtained by Cybercast News Service from the US Senate's Energy and Water Development Subcommittee show that under the Bush Administration, Louisiana leads the nation in federal funding for Corps of Engineers projects. The state received nearly two billion dollars of the Corps' most recent $22.9 billion budget. That's half a billion more than second-place California even though California has seven times Louisiana's population.
A Washington Post article reveals that the Army Corp of Engineers had launched a $748 million dollar project at the New Orleans Industrial Canal (the one that flooded the city). However, this project had nothing to do with flood control. The project's aim was to build a new lock for the canal to accommodate increased barge traffic even though barge traffic in the canal has been decreasing for more than a decade. Further analysis shows that the existing lock could have been rebuilt at a fraction of the cost of building a new one. It's worth noting that the levee broke very near the location of this questionable lock project.
Another pork-barrel project involved deepening the waters at the Port of Iberia at a cost of $194 million. This project initially failed a Corp of Engineers cost-benefit analysis, but Louisiana Senator Mary Landrieu (a Democrat) sneaked language into an unrelated spending bill ordering the Corp to redo its calculations. The Corp also spends in excess of ten million dollars per year dredging little-used waterways for barge traffic that has never been as busy as forecasted by state officials.
It gets worse. In December of 1995, long before the presidency of George W. Bush, the Orleans Levee Board, a local government agency in charge of the construction and maintenance of floodgates and levees, stated in a Times-Picayune article that state officials had obtained over $60 million in flood control funding. This money was intended to fund the launch of a $140 million flood-control campaign including 41 separate projects. The board promised New Orleans residents that the "few manageable gaps" in the levee system would be "sealed within four years, completing our circle of protection."
A few months later, the Levee Board was mired in a scandal regarding the violation of a number of state bidding laws. Legislative Auditor Dan Kyle was quoted in the Times-Picayune that he had "repeatedly faulted the Levee Board for the way it awards contracts, spends money and ignores public bid laws."
Kyle further stated that the Board was nearing bankruptcy and should not be allowed to refinance any bonds or issue new ones until an acceptable plan for reaching solvency had been submitted. This blatant mismanagement of funds resulted in the Levee Board being unable to spend the matching federal funds and thus the projects lay dormant.
Want more? In 1998 the Louisiana government had a $2 billion construction budget but only $1.98 million of that money was earmarked for flood control projects. During that same period however, the state was able to spend $22 million to build a new State Supreme Court Facility and $35 million on an expansion of the New Orleans Convention center.
In 1999, the Louisiana legislature appropriated $49.5 million for improvements to the levee system, but the State Bond Commission gave the projects a "Priority Five" ranking, grouping it with minor projects that had little chance of getting full funding.
In recent years the Bush Administration has attempted to shift the emphasis of Corp of Engineers projects in Louisiana from new construction to needed maintenance, but has had only limited success. Louisiana's representatives in Washington and local officials have been far more interested in pork-barrel spending projects that kept their approval numbers high while doing little to ensure the safety of the city of New Orleans.
Now those chickens have come home to roost, and those same state officials, both elected and appointed, are circling the wagons to protect themselves from any culpability in the massive loss of life and utter destruction of a beautiful city. New Orleans isn't a victim of alleged incompetence by the Bush Administration. It's a victim of decades of vote-buying, mismanagement, and criminal negligence by a pack of self-important politicians and bureaucrats who have for years ignored a growing danger to the people they're sworn to serve.
Now those people who survived Katrina are rightfully angry and they're demanding answers to uncomfortable questions. Will we see honest answers from Mary Landrieu, David Vitter (a Republican), Kathleen Blanco, Ray Nagin, and others? No. What we're seeing is a typical group of irresponsible politicians seeking to heap the blame on their perceived political enemies. And they do so even while those same enemies are bending over backwards to help the people whom their state failed to protect".

Louisiana's Governor Blanco & New Orleans's Mayor Nagin Blanco must be charged for criminal negligence.

God Bless America, 9/11/05

GBY.
Saint-Louis.